Une sélection de titres...

  Céramiste Française née en Normandie au sortir de la première guerre mondiale, Juliette Derel étudie aux Beaux-Arts de Tours. Au début des années 50, elle s'installe à Vallauris et y épouse Jean Rivier. Ils travaillent ensemble jusqu'à leur séparation en 1961. Vallauris est alors un haut lieu de l'art et de la céramique, elle y fréquente Picasso ou encore son neveu Javier Vilato. Dans cette effervescence créative, son oeuvre est prolifique : souvent créatrice de pièces utilitaires (miroirs, vaisselle, vases), elle s'oriente de plus en plus vers des oeuvres sculpturales, comme ces bougeoirs ou portemanteaux sur monture métallique.
Installée à Gréolières, elle continue son art et son travail remarquable des émaux, et ouvre sa porte à quelques heureux élus. Dans sa cuisine, faite de pièces de céramiques fabriquées et cuites par ses soins, elle aimait à débattre d'art, mais aussi des considérations de notre époque. Elle décède en 2007 dans un accident de voiture, en sortant de son village.

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C’est en 1968 qu’Alain Valtat décide de s’intéresser à la céramique et commence son apprentissage par le tournage durant deux ans. Il poursuit des études de physiques à l’Université de Bourgogne de 1969 à 1974, pour enseigner par la suite cette matière. En parallèle, pendant cette période il produit des pièces en grès salés.

En 1981, il se lance dans le travail de la porcelaine.

Son savoir-faire et la maîtrise des arts du feu l’amènent à conduire depuis 1998 l’atelier de céramique de l’IUFM de Bourgogne et l’IA de l’Yonne. Depuis 2017, il est intervenant auprès au CPIFAC (Centre professionnel international de formation aux arts céramiques).  

Il est l’auteur de nombreux ouvrages portant sur ses années de recherches approfondies techniques.

Vivant toujours en Bourgogne, il continue de produire des pièces de grande qualité.

Texte Christine Lavenu

Titres encore disponibles : Le lustre, histoire et technique (2016) ; Bleu égyptien, pigments, glaçures, pâtes auto-glaçurantes

Cet ouvrage offre le panorama le plus complet de l'oeuvre de Daniel Pontoreau. L'artiste travaille à Acy-en-Multien (Oise) et Asfalou (Maroc). Ses sculptures en céramique ou en bronze évoquent des roches ou des pierres dressées. Tantôt seules, tantôt associées à d'autres formes au sein de compositions abstraites souvent monumentales, elles portent en elles une évidente dimension archétypale. Ses stèles monumentales du ministère de l'Économie et des Finances à Paris, sa Pierre trouée de la place du Marché Gayot à Strasbourg ou son aménagement du site du Champ du Feu en Alsace révèlent la pleine dimension environnementale de son art. Le rapport spécifique de Daniel Pontoreau à l'architecture a été salué en 2018 par la médaille des arts décernée par l'Académie française d'Architecture. Les oeuvres de Daniel Pontoreau sont présentes dans de nombreuses collections publiques en France (Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Fonds national d'art contemporain, Musée des Beaux-Arts de Lyon...), en Chine, au Japon et en Corée. Cette monographie accompagne l'importante exposition que Keramis, Centre de la Céramique à La Louvière, consacre à Daniel Pontoreau jusqu'au 20 août 2023. « Les formes de Daniel Pontoreau intègrent deux des problématiques les plus fondamentales de l'art que sont le paysage et l'architecture. Il nous confronte à une expérience immersive et transcendantale de l'espace que de lointains voyages lui ont inspirée. » Extrait de la préface par Ludovic Recchia

Avec ce livre chacun pourra réaliser un rêve d'enfant et s'amuser à créer des poteries dans son jardin. Coralie Lesage, potière diplômée des Arts déco de Strasbourg, nous fait découvrir des techniques ancestrales connues sous le nom de "poterie primitive". Le premier livre sur ce sujet très tendance.
Potière diplômée des Arts déco, Coralie Lesage a créé son atelier de céramique et donne des cours à Strasbourg. Dans son premier livre, elle nous fait découvrir la "poterie primitive" ou comment réaliser des poteries dans son jardin. On apprend comment cueillir de la terre dans la nature environnante, la préparer, la modeler sans tour et sans ustensiles et pour finir, comment la cuire au feu de bois. Les techniques sont faciles et permettent de créer des objets aussi beaux qu'utiles.

L‘Association céramique La Borne a demandé à Nicole Crestou de retracer son histoire. Le livre vient de paraître. Et c’est certainement l’ouvrage le plus inattendu, le plus révélateur et le plus nécessaire pour qui veut connaître l'histoire contemporaine de La Borne. Pour réaliser cette somme, Nicole Crestou a consacré deux ans de travail en puisant dans les archives de l’association et d’autres sources, et en faisant appel aux souvenirs et aux témoignages des uns et des autres. Saluons la qualité de ce travail, qui a le grand mérite de dire ce qui est de nos jours le moteur de La Borne : l’activité des céramistes et des potiers (selon le terme qu’on préfère). 
Car La Borne, certes riche de son passé, vit surtout dans le présent.

Avec La Borne, potiers et céramistes, 50 ans de vie associative, par Nicole Crestou, le lecteur fait un panoramique dans l’histoire récente, depuis la première association d’avant guerre, l’Amicale des potiers de 1962 (avec Vassil Ivanoff, Pierre Mestre, André Rozay, Yves Mohy), l’Association des potiers de La Borne de 1971 (statuts déposés à la préfecture), et les changements successifs suivant l’évolution de l’association et de ses priorités jusqu’au 21° siècle..

En effet, avec les différents locaux et lieux d’exposition, leur statut, les liens avec d’autres associations professionnelles ou de solidarité, l’organisation d’événements, les rapports avec les collectivités territoriales, les expositions à l’extérieur etc, l’association a évolué continûment et s’est adaptée à son environnement. Comme on peut s’en douter, ce thème est abordé et documenté en détail dans l’ouvrage.

Au fil des années, l’organisation d’événements importants constitue un bilan imposant. Depuis les premiers symposiums, rencontres de céramistes, rencontres internationales, expositions et cuissons collectives, Grands feux, résidences d’artistes, conception et réalisation de centaines d’expositions, etc, l’association a multiplié les activités. Encore un thème important développé par l’auteure. 

La longue histoire du projet de Centre céramique, tient elle aussi une bonne place dans le livre. Depuis le premier projet de 1975, au dossier d’Alain Girel en 1989, aux agrandissements du Centre céramique, aux études des uns et des autres, le projet a connu des formes diverses détaillées dans l’ouvrage, qui ont abouti en 2010 grâce à la persévérance de l’association. Commentaire personnel qui n’est pas dû à la plume de Nicole Crestou : si l’incrédulité et l’inertie des élus et des collectivité territoriales ont été enfin surmontés, c’est bien grâce aux efforts constants de l’association des céramistes pendant trente ans.

Enfin, des annexes très documentées complètent l’ouvrage. On y trouve entre autres : tous les exposants par année, de 1981 à 2022 ; les expositions extérieures à La Borne ;  les résidences d’artistes ; la liste des publications ; la liste des adhérents, celle des présidentes et présidents, etc.